Jean de Rotrou, extrait de Cosroès
Il est des maux qu’il vaut mieux pouvoir prévenir que devoir guérir ! Tel est le cas des Brettanomyces. Si le fléau reste heureusement anecdotique à l’échelle suisse, il ne demeure pas moins problématique pour les caves touchées. Aucun traitement ne permet de restituer au vin toute sa potentialité. C’est une année de travail galvaudée en quelques semaines, voire jours. Mais ce peut être pire encore pour l’image d’un encavage ternie par ce fameux nez d’encre ou d’écurie. A qui la faute? Un ensemble de facteurs est à l’origine des contaminations. Le dossier répond aux questions pratiques les plus fréquentes et donne des pistes sur les précautions à prendre. Pourtant, en interrogeant les professionnels ici et là, le problème Brett ne semble pas agiter les esprits, ce risque ne figurant pas parmi leurs priorités. D’aucuns y verront là une manière élégante de minimiser des conséquences aussi diverses qu’aléatoires. Ces composants organoleptiques ne font-ils pas partie de la «typicité» recherchée par le consommateur? «O temps, ô mœurs» dirait Cicéron (cf p. 1). La dégustation, et avec elle l’acceptation de certains défauts, est sans doute question d’époque mais aussi de connaissance. Sur fond de crise économique, le consommateur risque bien de privilégier les valeurs sûres.
Parenthèse sulfureuse
«Quand on peut prévenir c’est faiblesse d’attendre»
La profondeur du sol sur la vigne et le raisin
Origine et dissémination des Brett’
Lutte microbiologique en verger
Brettanomyces, un fléau à maîtriser?
La huppe fasciée
Courrier des lecteurs
Nouveau départ en Italie… / p.34
Un cadre enchanteur pour la 58e assemblée générale
L’USOE élargit son champ d’actions
A qui s’adresse le master œnologie de Changins?
Cuve mortelle
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